Résumé
L’accès à une eau saine et potable est un droit. Inégalement réparti sur
l’ensemble du territoire, l’eau est indispensable à la vie humaine et à
toutes les activités qui lui sont liées. C’est un capital limité,
renouvelable mais fragile, car menacé par une consommation croissante et
par de multiples pollutions.
Cependant, pour maîtriser ce précieux capital, l’Homme intervient dans
le cycle de l’eau depuis des millénaires. Des canaux d’irrigation sont
construits pour amener l’eau dans les régions arides. Des puits sont
creusés pour prélever l’eau du sol. Le pompage excessif des nappes à
partir de ces puits a provoqué une chute du niveau hydrostatique,
épuisant ainsi de façon irréversible d’anciennes sources d’eau et
provoquant la pénétration d’eau salée dans le sol de basses régions
côtières à forte densité de population.
L’alimentation en eau potable et saine est largement insuffisante, aussi
bien en qualité qu’en quantité. Toutefois, il est à noter que depuis une
dizaine d’années, les nombres des forages, des puits cimentés ou
traditionnels, des gueltas, des retenues d’eau, des citernes enterrées,
ont nettement augmentés, mais on est encore bien loin de satisfaire les
besoins quotidiens, pénalisant par la même occasion le développement
économique de l’agriculture, et de l’élevage, en favorisant ainsi
l’exode rural et la transhumance des pasteurs nomades à la recherche des
pâturages plus favorable.
Dans ce même registré d’idée, force est de rappeler que durant ces dix dernières années, plusieurs ouvrages hydrauliques réalisés par des ONG n'ont pas eu l'effet escompté. C’est le cas souvent de plusieurs puits creusés dans le lit d’oueds et qui ont été emportés à la première pluie.
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